Mauritanie,
À ta rencontre j’ai perdu mes repères. De dunes en plateaux rocheux, de déserts de sable en déserts de pierres. Tout est minéral. Une immensité désertique qui déboussole. L’infini. L’infiniment grand et l’infiniment petit. Une étendue sauvage aussi belle qu’hostile à perte de vue. De minuscules grains de sable portés par les vents. Un paysage mouvant, éphémère. Rien n’est figé, tout change constamment. Le sable du Sahara dessine ses motifs au grès des courants d’air. Tout est léger. Les tempêtes, elles, balayent le territoire. Pour tout effacer, tout recommencer. La vie ici semble si fragile. Rare est ta végétation mais elle s’adapte. Des palmiers vert émeraude dans un océan doré. Mirages au cœur du désert, tes oasis sont une bouffée d’oxygène. Caravanes de dromadaires et nomades parcourent les sables. Heureux de revoir les voyageurs fouler ton sol. Toi qu’on a si longtemps boudée. Voilà tout ce que tu as à offrir. Voilà tout ce que j’ai eu à voir et à vivre durant les 90 km de ce trek dans l’erg Ouarane et les plateaux de l’Adrar. De la rudesse oui, mais tant de splendeur.
___ Cliché de Mauritanie, photo 1 : Une heure à peine que nous avons quitté Chinguetti, la ville aux portes du désert. Nos pas foulent l’erg Ouarane. Le début d’une longue marche et déjà la promesse d’un voyage hors du temps. Déconnecté et face à soi même. Discrètement, au détour d’une dune, un nomade et son dromadaire traversent l’immensité.
___ Cliché de Mauritanie : La route. La route qui nous mène de Nouakchott à Atar, nous plonge rapidement dans l’ambiance désertique. L’asphalte, d’abord bien noir, s’éclaircit au fil du voyage jusqu’à disparaître sous le sable. Ce sable qui mange tout. De part et d’autre, des paysages ocres, roses, orangés s’étendent à l’infini. Quelques habitations, isolées, sortent de terre au milieu de l’immensité.
___ Cliché de Mauritanie : Au creux d’une vallée, une caravane de dromadaires se dirige tout droit vers l’oasis au loin. Entre les dunes de l’erg Ouarane, quelques maisons et huttes construites à l’ombre des acacias. Aujourd’hui désertiques, elles grouilleront de monde à la récolte de dattes.
___ Cliché de Mauritanie : Les femmes des sables, les vendeuses du désert. Venues de loin, à notre rencontre, pour gagner quelques ouguiyas, la monnaie mauritanienne.
___ Clichés de Mauritanie : Dans l’immensité, contempler le minuscule, l’infime particule. Ces détails qui font le tout. Les textures, les matières, les motifs éphémères qui se déplaceront portés par les vents. Ce vent qui s’engouffre dans les feuilles de palmiers, les fait danser. Mais elles ne le laisseront pas passer. L’oasis restera protégée.
___ Cliché de Mauritanie : Des dunes. Des dunes et des plateaux rocheux. Immenses blocs de grès plantés dans l’horizon. Barrant la route au sable que chaque brin d’air tente pourtant de faire voler jusque vers les sommets. Colonisant la moindre parcelle du territoire dans sa lente et irrémédiable progression. L’esprit vagabonde, l’œil sur l’horizon. Une pensée pour ces terres lointaines, de l’autre côté de l’Atlantique.
___ Cliché de Mauritanie : Les pommiers de Sodome sont en fleur. Celui que l’on appelle l’arbre à soie au Sénégal ou l’arbre de Satan au Maroc aime les terres désertiques, arides. La vie végétale est rare dans le désert mais elle existe. En partie toxique, l’arbuste est utilisé de bien des façons par les Touaregs.
___ Cliché de Mauritanie : Pas une lumière n’éclaire le désert. Seul notre feu de camp illumine la nuit. Les minces flammes préservent l’obscurité autour de nous. Le ciel, noir se constelle peu à peu de milliers d’étoiles.
Mauritanie : Terre désertique de l’Afrique de l’Ouest, la Mauritanie partage ses frontières avec l’Algérie, le Sahara occidental, le Mali et le Sénégal.
Une superficie de plus d’un million de kilomètres carrés pour seulement quatre millions d’habitants. La faute au désert. Dunes et regs (déserts rocheux) du Sahara s’étendent sur les deux tiers du territoire avant de se jeter dans l’océan Atlantique sur la côte ouest. Un climat désertique chaud et sec qui rend les conditions de vie difficiles dans certaines régions.
Et ce sable qui ne cesse d’avancer, porté par le vent, pour ensevelir cultures et villages.
Le désert de Mauritanie, tout comme le reste du Sahara, fut du temps des grandes caravanes un haut lieu de commerce. Esclaves, épices, or, bijoux et tant d’autres marchandises… Mais aussi un lieu d’échange d’idées et de culture.
Aujourd’hui, les populations, très pauvres, vivent de l’agriculture avec les cultures de dattes, de riz, de millet, de sorgho et de maïs. Ainsi que de l’élevage de dromadaires, bœufs, moutons et chèvres, sans oublier la pêche.
Ancienne colonie française, la Mauritanie est pluriethnique mais c’est avant tout un territoire Maures. La religion est l’Islam sunnite à 99 %. La langue officielle est l’arabe et le français parlé est encore beaucoup utilisé ainsi que dans l’administratif.
Nouakchott est la capitale de la Mauritanie.
La tenue traditionnelle des hommes est le boubou qu’ils portent bleu ou blanc avec un sarouel et un chèche pour se protéger du soleil et du vent. Les femmes, elles, portent la melehfa, un grand voile coloré.
___ Cliché de Mauritanie : Les dromadaires progressent entre les dunes de l’erg Ouarane. Faisant revivre un temps les grandes caravanes du Sahara. Quand le Sahel était un lieu d’échanges commerciaux et culturels. Quand le désert n’appartenait qu’aux nomades.
___ Clichés de Mauritanie : De l’ombre à la lumière. Lignes aiguisées comme des arêtes. Courbes ondulant telles des vagues. Tout devient abstrait. Au loin, sculptées par le vent, les dunes semblent fondre comme une glace italienne au soleil.
___ Cliché de Mauritanie : Le vent danse sur le sable endormi. Il le réveille, le modèle, le poli pour dessiner les paysages du désert.
___ Cliché de Mauritanie : Avant que la nuit tombe, le ciel se pare de nuances pastels. Le coucher du soleil à l’horizon teinte le sable du désert de rose. Un panorama doux, suave qui s’offre à ceux qui s’aventurent dans les dunes.
Visiter la Mauritanie : Nos conseils et infos pour voyager au cœur du désert.
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- Pourquoi voyager en Mauritanie ?
- Itinéraire d’un voyage dans le plateau de l’Adrar
- Faire un trek dans le désert
- Visiter Chingetti, la ville des bibliothèques
- Marcher dans les dunes de Mauritanie
- Feu de camp et bivouac sous les étoiles
- Regs, ces grands plateaux rocheux
- Tempête de sable, un classique du désert
- Les vendeuses du désert
- Zarga, la montagne bicolore de l’Adrar
- Oasis, une parenthèse enchantées dans le désert
- Guides, chameliers… les indispensables
- Matériel photo pour un voyage en Mauritanie
- Equipement, nos conseils
- Infos pratiques pour voyager en Mauritanie
Pourquoi voyager en Mauritanie ?
Pour le dépaysement, voilà l’une des premières raisons pour laquelle choisir cette destination. Voyager dans le désert, est une expérience unique qui vous prend aux tripes ! D’abord en terme de paysages, d’une rare beauté. Dunes de sable à perte de vue, oasis, caravane de dromadaires et nomades parcourant les sables… A seulement quelques heures de vol de Paris, un panorama bien loin de notre zone de confort qui vous met une sacrée claque !
Egalement d’un point de vue personnel. Voyager dans le désert c’est se confronter aux éléments, à la chaleur, au vent. Faire face à l’immensité, se sentir tout petit. Marcher dans les dunes permet de se recentrer sur soi. Poussé dans ses retranchements, on fait face à son moi le plus profond. Réflexion, introspection… le lieu est propice à la méditation voire à la thérapie.
Mais c’est aussi un moyen considérable d’aider les populations. Et c’est un aspect à ne pas négliger quand on choisit son voyage. Délaissée par les voyageurs, la Mauritanie a besoin plus que jamais du tourisme pour faire repartir son économie. On vous explique pourquoi !
La Mauritanie est un des pays les plus pauvres au monde. Et, depuis une décennie, le fossé s’est encore creusé. 10 ans, 10 ans que la destination était classée rouge comme toute la région du Sahel par le Quai d’Orsay. Un décision prise après le meurtre de quatre touristes français à Aleg en 2007 et le retrait du Paris Dakar de l’Afrique. Aujourd’hui, le Ministère des Affaires Étrangères allège ses recommandations pour la région de l’Adrar après avoir observé tous les efforts fournis par les autorités du pays pour sécuriser cette zone touristique. Un travail que l’on doit en grande partie à la volonté de fer de Maurice Freund qui avec Point Afrique a pour ambition de sortir de l’isolement des régions d’Afrique grâce au tourisme. Un travail effectué de concert avec le général Marc Foucaud et le sénateur Jean-Marie Bockel. Donc voilà, depuis le 24 décembre 2017, les avions affrétés par Point Afrique peuvent à nouveau atterrir sur le sol mauritanien à Atar. Cette saison 2018 est un test pour les voyagistes qui espèrent voir repartir le tourisme en Mauritanie, destination auparavant tant prisée des français. Et après l’avoir découverte, on comprend encore mieux pourquoi ! Sans oublier que qui dit touristes, dit pays ouvert sur le monde… voilà un outil majeur pour œuvrer pour la paix.
Itinéraire d’un voyage dans le plateau de l’Adrar
Faire un trek dans le désert
___ Cliché de Mauritanie : Le désert. 5 jours de trek. 90 km de marche. Un défi pour chacun. Une aventure en commun. Nues, les branches des pommiers de Sodome donnent des allures de fin du monde au paysage.
___ Clichés de Mauritanie : Ce matin là, nous plions le campement et reprenons la marche. Tout près du bivouac, un bébé dromadaire. Il est mort dans la nuit. Sans doute saisi par le froid. Tous pleurent le chamelier à qui il doit appartenir. La mort d’une bête est une perte considérable ici. Je n’ai de pensée que pour lui, qui gît là, seul au milieu du désert. Ce désert qui ne laisse aucun répit.
___ Cliché de Mauritanie : Devant nous se dressait un mur au delà duquel on ne voyait pas. Une gigantesque montagne de sable, comme un roc. Comment de la légèreté peut-il naître autant de résilience.
___ Cliché de Mauritanie : Acacia. L’arbre est majestueux au milieu des sables. Résistant, la sècheresse a peu d’emprise sur lui. Colonisant les oueds du Sahara, il tapisse le sol de ses épines. Et procure un peu d’ombrage aux voyageurs de passage.
___ Cliché de Mauritanie : Je les revois ces femmes dans leur voile coloré. Leur visage marqué par le soleil et ce regard qui vous percute. Et ce petit bout, qui nous observe, les yeux collés par une conjonctivite. D’où viennent-elles ? Combien de kilomètres ont-elles parcourus ?
En quittant Chingetti, la ville des bibliothèques, je ne sais pas à quoi m’attendre. Je me laisse porter par les pas de notre guide Yeslem. Nous entrons rapidement dans les dunes de l’erg Ouarane. Au fur et à mesure de notre avancée, le paysage se fait de plus en plus épuré. Du sable, du sable partout. Au sommet des dunes, une impression d’infini, d’immensité nous envahit.
Loin de la monotonie, le désert est riche, varié. Plusieurs visages. Un même territoire. Et point de lassitude. Derrière chaque montagne de sable se cache un trésor. Quelques acacias, des pommiers de Sodome ici et là, des touffes d’herbes broussailleuses brûlées par le soleil. Des oasis et leurs palmeraies nous apparaissent comme un mirage. De grandes plaines et des étendues sableuses d’une couleur inattendue nous surprennent. Par endroit, le sol rocheux se dévoile quand ce n’est pas de gigantesques canyons. Dromadaires, ânes et même quelques nomades croiseront notre route. Au milieu de ce vaste océan doré, on trouve du sable blanc. Constitué de silice, à la densité plus légère, ce sable reste au fond des vallées à l’abri du vent. Pour info, le sable jaune ou vert est fait d’oxyde de cuivre et le sable rouge lui est fait d’oxyde de fer.
Au milieu de cette démesure, on s’éblouit de l’extraordinairement petit. Les matières, les textures, les motifs nous émerveillent. Les grains de sable portés par le vent, les petites pierres, les morceaux de bois morts. Dans cet espace si grand, sans limite, on se rassure en s’attachant au minuscule, aux détails.
Visiter Chingetti, la ville des bibliothèques
___ Cliché de Mauritanie : Dans la vielle ville de Chingetti, le haut minaret de la mosquée domine. L’architecture est originale, elle vaut le détour. Au sommet, cinq œufs d’autruche, symbole de prospérité.
___ Clichés de Mauritanie : Sief Islam nous dévoile quelqu’uns des trésors de la bibliothèque de la fondation Al Ahmed Mahmoud. Livres et objets ont traversé le temps. Plusieurs siècles nous séparent de leur création. Un patrimoine d’exception conservé à Chingetti, la « Sorbonne du désert ».
___ Clichés de Mauritanie : Chingetti, au cœur du désert, se bat chaque jour contre l’avancée du sable qui, peu à peu, tente de l’engloutir. Et elle a bien failli s’évanouir sous son poids. En juillet 2003, le niveau d’ensablement des quartiers historiques atteint presque 3 m. Sa chance, être classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
A proximité de l’erg Ouarane, Chingetti est notre première étape. Cette ville mauritanienne pas comme les autres est considérée comme la septième ville sainte de l’Islam sunnite. Important lieu de passage lors des pèlerinages vers la Mecque au Moyen Âge, elle fut aussi un carrefour essentiel du commerce transsaharien à la grande époque des caravanes. Classée au Patrimoine culturel mondiale de l’Unesco, c’est l’une des plus anciennes villes fortifiées de Mauritanie.
On la surnomme « la Sorbonne du désert« . 6000 manuscrits datant de plusieurs siècles y sont conservés dans des bibliothèques par une dizaine de familles. Jadis, le commerce des livres y était très répandu.
C’est ce que nous a montré, avec passion Sief Islam. Dans le patio de la bibliothèque de la fondation Al Ahmed Mahmoud, on découvre une collection de manuscrits et d’objets datant de plusieurs siècles.
Témoin d’un mode de vie traditionnel centré sur la culture nomade, Chingetti est une ville historiquement fondamentale pour la Mauritanie. Mais l’avancée incessante du désert sur cette dernière, la met en danger d’ensablement permanent. La ville est constamment menacée par le sable qui tente de la recouvrir, d’en faire une cité engloutie. Dans la vieille ville, le sable est même monté jusqu’à 3 mètres de haut. Mais Chingetti ne veut pas disparaître, c’est une résistante.
___ Cliché de Mauritanie : Ce soir là, avant de partir pour une longue marche dans le Sahara, nous dormons à l’auberge Nouatil Tour à Chingetti. Le bâtiment couleur sable s’harmonise au paysage. Au petit matin, sous les rayons du soleil, la peinture blanche irradie.
Marcher dans les dunes
___ Cliché de Mauritanie : Le désert de Mauritanie, « le royaume de l’absence ». Les mots de Théodore Monod résonnent. C’est vrai qu’il n’y a pas âme qui vive. Une simple immensité désertique, aussi fascinante qu’hostile. Même en groupe, les longues heures de marche nous mettent face à nous-mêmes. Le corps est mis à rude épreuve, l’esprit divague, entre rêverie et introspection. Au cœur des dunes, les uns sont à quelques mètres quand les autres semblent à une éternité de nous. Entre mirages et trompe l’œil, les distances s’étirent. Tout est proche et pourtant tout est loin.
___ Cliché de Mauritanie : L’immensité à perte de vue. Rien dans l’horizon qu’une vaste étendue sableuse. S’orienter n’est pas chose facile. La perte de repères est rapide. Déserts de sable et plateaux rocheux auront raison des voyageurs imprudents. Les dunes, éphémères ne seront d’aucune aide. Seuls les acacias, impassibles, marquent la direction.
___ Cliché de Mauritanie : Une vague engourdie, dormante, pétrifiée par le sable. Un océan mordoré. La lame de fond d’une palette de blonds aux tonalités naturelles. Beige, ocre, jaune, sable, ambre, cuivre, moccha, noisette, café, brun.
___ Clichés de Mauritanie : Minéral, voilà qui caractérise le désert. Le sable, ces particules de roches… Une matière sans vie. Quand la foudre frappe le sol, elle cristallise les grains de sable. Dans le désert, il n’est pas rare de trouver des fulgurites, des « pierres de foudre ». Petits tubes fragiles de verre naturel.
___ Cliché de Mauritanie : Les dromadaires sauvages n’existent plus. Ils ont disparu depuis longtemps. Réintroduis à l’ère chrétienne en Afrique du Nord, les dromadaires domestiques sont en nombre dans le Sahel. Les croiser, comme cette mère et son petit, libres de parcourir le désert est toujours un plaisir.
___ Clichés de Mauritanie : Aux acacias et pommiers de Sodome, il faut ajouter les coloquintes du désert. Sorte de petites pastèques vertes et jaunes, des fruits très amers et toxiques. On les appelle aussi « melons d’ânes » car eux seuls les consomment. Sans oublier les baobabs, euphorbia balsamifera, surnommés « figuiers de l’enfer ». Dont le latex est lui aussi toxique
___ Cliché de Mauritanie : Le sourire d’Yeslem, qui a guidé nos pas tout au long de ce trek dans le désert du Sahara.
___ Cliché de Mauritanie : Des teintes or aux nuances craies du désert, les dunes roses et blanches de Mghali surprennent le visiteur. Au fond des vallées, le sable clair est d’une incroyable blancheur.
___ Cliché de Mauritanie : Photo panoramique. Seuls, devant l’immensité des possibles.
Les dunes sont comme d’immenses vagues en apparence immobiles. Si personne n’a jamais réussi à marcher sur l’eau et bien dans le sable c’est tout aussi compliqué. On essaye plusieurs techniques ! S’attaquer à la dune de face… très mauvaise idée ! La contourner et grimper par une arête. La plupart du temps ça marche mais il y a toujours un moment où l’on s’enfonce aspiré par le sable. Toujours en perpétuelle recherche de l’endroit le plus stable pour poser le pied. Là où le sable est le plus compact pour supporter les pas, pour ne pas finir au creux de la vague.
Et ces particules de sables qui, au fil du séjour, se collent à la peau, dans nos cheveux. Et se faufile partout, dans nos chaussures, nos vêtements, nos sacs… Comme si, tout doucement, nous lui appartenions. Comme si nous ne faisons plus qu’un avec le désert. Il aura d’ailleurs du mal à nous laisser partir. Et si on laisse un peu de nous là-bas, on revient avec un peu de Sahara. Plusieurs semaines après mon retour, je trouve encore des grains de sable dans mes chaussures. Et il en reste encore quelques uns sur mes objectifs photo. Nous naissons poussière, nous mourrons poussière…
En fin de journée, quand le corps lutte contre la fatigue, que les pieds semblent trop grands pour les chaussures, que la foulée se fait répétitive et l’excursion sans fin… c’est là que l’on voit les dunes autrement. Leurs courbes parfaites se font de plus en plus abstraites. Elles ondulent, sans bruit. Tout est minimaliste, épuré. Le son des pas dans le sable disparaît. Seule notre respiration donne le rythme. Tel un mantra sans cesse répété. La douleur dans les pieds, dans les jambes due aux longues errances se dissipe. L’esprit s’évade, avec cette impression de flotter.
–> Info trekking : Ce trek est une randonnée chamelière au cœur du plateau désertique de l’Adrar. 6 jours de marche entre dunes, canyons et oasis. Avec en moyenne 5 heures de trekking par jour pour plus ou moins une quinzaine de kilomètres. S’il y a peu de dénivelé, une centaine de mètres par jour, le trek dunaire est plutôt sportif. Il peut être éreintant à la longue. Randonner dans le sable est plus difficile que sur un sentier classique. Sans compter que le sable entre dans les chaussures. (Voir nos conseils chaussures dans l’onglet équipement ).
C’est pourquoi, il faut bien choisir votre trek. Plusieurs itinéraires sont réalisables avec plus ou moins d’heures de marche par jour. À évaluer en fonction de votre condition physique.
–> Tous les treks en Mauritanie avec Allibert Trekking.
Feu de camp et bivouac sous les étoiles
___ Clichés de Mauritanie : Bivouaquer sous les étoiles, au cœur du désert. Après de longues heures de marche, face à soi-même, partager un moment convivial autour du feu de camp. Se réchauffer avec un thé et se raconter des histoires.
Aux efforts fournis dans la journée se substituent les instants de convivialité. Après avoir monté le campement, nous partons chercher du bois d’acacias mort pour faire le feu. Doucement, le soleil descend dans l’horizon. On l’observe se coucher. On contemple ses nuances roses, orangées sur les dunes. Puis, on se réunit au coin du feu. Là, en partageant notre repas, on refait la route de la journée. On se raconte des histoires. La nuit noire, obscure, totale embrasse le désert. Il fait déjà froid, heureusement les flammes sont là pour nous réchauffer.
Le ciel, pur, se dévoile à nos yeux. Des milliers d’étoiles brillent dans la voûte céleste. On n’entend plus que le bruit de l’obturateur, qui se déclenche inlassablement. Le marchand de sable vient de passer, il est tant d’aller se coucher.
– Les « 3 J » du thé maure :
___ Cliché de Mauritanie : Le thé vert à la menthe, un héritage berbère.
Le thé est bu plusieurs fois par jour et en trois tournées. Le premier thé est amer comme la vie, le second un peu plus sucré est doux comme l’amour et le troisième très sucré est suave comme la mort.
– Cuisiner la kesra, la galette des sables :
___ Cliché de Mauritanie : Le chamelier cuisine pour nous la kesra, un délicieux pain maure. Une galette de blé cuite dans le sable chaud du Sahara. Un voyage gustatif en terre nomade.
Le pain pour le petit déjeuner est prêt. Une croûte épaisse, craquante et une mie moelleuse… Magique et délicieux !
___ Cliché de Mauritanie : Derrière les dunes, une vaste étendue rocailleuse. Petits et gros cailloux clairsemés sur le sol dans une gamme de bruns. Châtain, chocolat, marron, eben… la roche nuance ses teintes dans un dégradé du clair au foncé jusqu’à l’éternité.
___ Cliché de Mauritanie : Desséchée, la rose de Jéricho attend son heure. Celle où l’eau viendra humidifier ses rameaux pour libérer les graines de ses fruits. Elles donneront naissance à de nouvelles plantes vertes, vivantes, avant qu’elles ne sèchent à leur tour. reproduisant l’éternel cycle de la vie.
Les regs sont des déserts de pierres. Par opposition aux ergs, les déserts de sable où les dunes ondoient. Le terrain de ces plateaux rocheux est jonché de cailloux érodés. Entre les pierres polies par le vent, le sable est encore présent mais il n’est plus l’élément principal. Ces paysages donnent à voir une autre facette du désert, lunaire.
Le sol, constellé de roches brunâtres, semble avoir brûlé au soleil. Le contraste avec les tonalités claires du sable est saisissant. En portant le regard sur l’horizon, le panorama se dégrade du beige doré jusqu’à l’ébène.
Là non plus, point d’ennui ! Chaque traversée de reg est une surprise. Dans ces plateaux rocheux, tombes et sépultures anciennes, clôtures de pierres pour protéger cultures et troupeaux viennent ponctuer le décor. La végétation aussi anime le tableau. Aux vastes plaines arides se superposent herbes touffues, bosquets broussailleux et acacias, là où on l’imagine la terre retient les eaux. Sans oublier la faune, peu visible mais bel et bien là. Furtivement, nous apercevrons une gerboise, un lièvre et un lézard fouette-queue. Trop rapides pour l’objectif !
Pourtant, si le paysage est beau, il n’en est pas moins rude. Sur notre passage, un vent violent balaye le décor. Point de dune pour le stopper. Les acacias ne seront d’aucune aide pour nous abriter.
Tempête de sable, un classique du désert
___ Cliché de Mauritanie : Pas un obstacle pour stopper sa progression. Le vent balaye les étendues sauvages. D’abord avec douceur, puis avec force et rage. Il nous pousse, nous bouscule. Cette terre n’est pas la nôtre et elle nous le fait savoir. Ici, la nature est reine et elle est hostile. La contempler se mérite.
Il y a des jours pas comme les autres dans le désert. Des jours qui font disparaître l’horizon, brouillé d’un épais nuage. Des jours où tu n’entends plus rien, même pas tes compagnons de route. Des jours où tu voudrais te cacher et simplement attendre. Des jours où tu ne peux plus marcher, ballotté par des forces immenses. Des jours où tu bouffes du sable par la bouche, les oreilles, les yeux… Il y a des jours pas comme les autres dans le désert, des jours où le vent est roi.
Les vendeuses du désert
___ Cliché de Mauritanie : Elles se sont installées là, les vendeuses du désert. À quelques mètres de nous. Hésitantes, elles ont attendu de voir ce que nous faisions. Après quelques échanges, elles comprennent que nous reprenons la route des sables. Alors elles aussi vont continuer. Mais ça nous ne le verrons que le soir, au prochain bivouac, quand elles installeront leurs stands de fortune. Avant de disparaître derrière les dunes pour la nuit et de réapparaître au matin.
Quelques silhouettes se dessinent dans le désert. Un groupe de femmes, elles sont une dizaine, un enfant et leurs ânes. Nous ne les avons pas vu arriver. Comme sorties de nulle part et pourtant on les imagine venues de loin ces femmes qui parcourent les dunes. Elles s’approchent de notre bivouac, s’arrêtent à une dizaine de mètres et s’assoient en tailleur dans le sable. Un tissu sur le sol, quelques objets sortis des sacs et l’échoppe est prête ! Bijoux, saladiers en bois, chèches, jeux… et autres produits de l’artisanat local. En quelques minutes, sous nos yeux ébahis, un souk a pris place dans le désert. Un brin surpris, amusés et admiratifs nous allons à leur rencontre. Ils semblerait qu’elles aient eu vent de la présence de touristes dans le désert. Elles sont parti à notre rencontre pour vendre quelques objets. On joue le jeu. De quoi rapporter des souvenirs, de quoi rapporter des images. Pour ne pas les oublier ces femmes, ces vendeuses du désert.
Zarga, la montage bicolore de l’Adrar
___ Cliché de Mauritanie : Elles se dessinent au loin les crêtes de la montagne de Zarga. D’ici, elles ne semblent pas spectaculaires ces collines abruptes. Même si le contraste du brun de la roche avec l’ocre du sable est frappant. Mais c’est derrière les monts que tout se joue. Que le cœur bât plus fort, que la respiration se coupe, que l’œil observe médusé la féérie du désert.
___ Cliché de Mauritanie : C’est le souffle court, encore stupéfait par tant de beauté, qu’il faut s’élancer. Se jeter à corps perdu dans cette dune géante. La dévaler avec joie et innocence. Celle des bonheurs simples, enfantins.
___ Cliché de Mauritanie : Une fois remis de cette grande émotion. De loin, on jette un œil au paysage. Un dernier regard pour figer l’instant avant d’aller de l’avant. Le cœur léger, prompt à d’autres découvertes
Il faut s’élancer. Dévaler la pente de cette dune géante qui tente, dans sa longue progression de recouvrir les roches de « la montagne bicolore ». Une course effrénée, sans fin, dans laquelle le sable aspire les chaussures comme si il voulait nous retenir ici, à jamais. Un terrain de jeu pour grands enfants !
Oasis, une parenthèse enchantée dans le désert
___ Cliché de Mauritanie : Le soleil brûle la peau et les coins d’ombre sont rares. Atteindre l’oasis est une nécessité. Refuge, havre de paix… les rares palmeraies sont un paradis en terre hostile.
– L’oasis de Lagueila, la plus belle de toutes :
___ Cliché de Mauritanie : De dunes en dunes, l’immensité du Sahara à perte de vue. Encore une ascension et soudain, au creux d’une vallée, l’oasis de Lagueila. Depuis les dunes, le panorama est saisissant. Les détails graphiques et les contrastes forts. Devant les rangées de palmiers au loin, notre caravane de dromadaires progresse au milieu des huttes inhabitées et de quelques acacias. Le site est désert. Il flotte dans l’atmosphère comme un air de ville fantôme. La guetna, la récolte des dattes, commence en juin. D’ici là, la nature reprend ses droits.
– L’oasis de Farès, retour à la civilisation :
– L’oasis de M’Hairetz, la tentaculaire :
___ Clichés de Mauritanie : L’oasis de M’Hairetz, immense, se déploie entre les montagnes rocailleuses de l’Adrar. Face à nous, de multiples habitations derrière lesquelles la palmeraie se dresse.
L’oasis de M’Hairetz est la plus grande du plateau de l’Adrar. Elle fait près de 7 km de long. Palmiers et habitations s’étendent dans la vallée entre deux plateaux rocheux. Nous avons passé la nuit dans des huttes. La tête près de la porte, j’ai quasiment dormi à la belle étoile. Une belle expérience !
– L’oasis de Tergit, la rafraîchissante :
___ Cliché de Mauritanie : Depuis les hauteurs d’un plateau rocheux, l’oasis de Tergit se dévoile à nos yeux. L’épaisse forêt verdoyante recouvre le sol. Le mystère reste entier.
___ Cliché de Mauritanie : Comme pour mieux garder le secret, l’entrée de l’oasis de Tergit ne se révèle pas facilement. Petit passage entre les roches, à l’abri des palmiers, elle n’affirme sa splendeur qu’à ceux qui s’y aventurent.
___ Clichés de Mauritanie : Sous les immenses palmiers qu’on croit toucher les cieux, l’eau fraîche coule dans les bassins naturels. On s’y arrête, on s’y baigne avec bonheur.
___ Clichés de Mauritanie : Sorti de nulle part, un dalmatien se promène dans l’oasis de Tergi. Sa maîtresse est en voyage. Le chien dénote dans le paysage. La scène est irréelle.
Poumons verts du désert, les oasis sont comme un vent de fraîcheur. Une douce respiration, une ponctuation au milieu des sables. À l’ombre des palmiers dattiers, le repos du trekkeur. Sous les feuilles, sources d’eau et bassins pour se baigner. Véritable jardin d’Éden.
Guides, chameliers… les indispensables
___ Clichés de Mauritanie : À chaque voyage son guide. Yeslem nous a montré la voie. Celle qu’il faut emprunter dans le désert. Il a tracé notre chemin à travers les dunes et les déserts de pierres. On a suivit ses pas.
___ Cliché de Mauritanie : Mohamed, Ali, Baba et Houmyd nous ont accompagnés sur ce trek. Responsable, guides ou guide en devenir, tous les quatre ont fait partie du voyage. Tout comme deux chameliers et un cuisinier. Tous revoient leurs classiques. Le premier avion de touristes atterrit dans une semaine. Il faut être prêt à faire découvrir le désert.
___ Cliché de Mauritanie : Les dromadaires, ces chameaux du Sahara sont des alliés de taille dans le désert. La bête est imposante, on n’en mène pas large à son approche. À la fin des années 70, une grande partie de la population Maure de Mauritanie était nomade. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une poignée. Les sècheresses répétées et l’attrait des villes ont eu raison d’eux.
Lors de ce trek, guides, chamelier, cuisinier et chauffeur nous accompagnent. Sans eux, tout serait différent. Le désert n’aurait pas la même saveur. Il pourrait même devenir dangereux.
Matériel photo pour un voyage en Mauritanie
– Les objectifs photo :
- Un zoom grand angle : cet objectif permet de photographier avec le rendu le plus impressionnant ces grandes étendues désertiques qui vous font face.
- Un téléobjectif multi-focales : une optique utile pour zoomer sur des détails de dunes, les motifs du sable… Un bon choix pour écraser un peu vos images pour tendre vers l’abstraction.
- Une focale fixe : on utilise un objectif 50 mm de chez Canon efficace pour photographier les visages et faire quelques portraits. Pensez à demander l’autorisation aux locaux avant de les prendre en photo.
– La photo de nuit :
– Les batteries :
– Les conditions météo :
- Ne pas laisser son sac photo grand ouvert ou posé à même le sable quand vous changez d’objectifs.
- Changer d’objectifs à l’abri du vent. Personnellement, j’évite même de le faire par grand vent.
- Protéger son boitier et son objectif avec un pare-pluie adapté pendant vos prise de vue. Ça limite les particules de sable qui viennent se loger sur votre appareil. A défaut, utilisez un sac poubelle. C’est bien moins efficace mais ça limite la casse.
- Acheter des sacs de congélation qui se ferment hermétiquement avec un zip. Placer un objectif dans chaque sac que vous fermez bien. En cas de tempête, votre matériel est sauvegardé.
- Prendre une soufflette et une petite brosse pour nettoyer le sable à la fin de chaque journée (lien amazon).
- Pour éviter de se retrouver avec des rayures sur la lentille frontale de votre objectif à cause du sable, vous pouvez placer un filtre ND ou un filtre polarisant. D’autant que c’est aussi très sympa pour sublimer les ciels bleus de Mauritanie.
- Avoir un sac hermétique avec des bonnes fermeture à glissière qui ne s’encrasseront pas avec le sable. Je travaille depuis longtemps avec des sacs photo Lowepro. J’en ai testé plusieurs. Depuis un an et demi j’ai le même modele,le Pro tactic AW 450. J’ai fait plusieurs déserts avec et il tient parfaitement la route. J’utilise aussi la cape de pluie fourni pour protéger un peu plus le sac lors des tempêtes de sable.
Et en bonus, un tuto vidéo ! Merci à Hervé Doulat de 1628 Films pour cette collaboration.
Equipement, nos conseils
– Randonnée chamelière, le choix du sac de voyage :
Pour une randonnée chamelière en Mauritanie, il faut prévoir un sac souple sans roulette de grande contenance. Pourquoi ? Parce que ce sont les dromadaires qui vont les porter. Et il n’est pas question de les blesser ou de leur imposer une charge trop lourde. J’ai opté pour ce sac de voyage Décathlon. Ultra pratique pour ce type de trek et pas cher. On peut aussi le porter en sac à dos, il est totalement souple, étanche à l’eau et au sable et la capacité est adaptable jusqu’à 60 litres.
Prévoir également, un sac à dos pour vos affaires de la journée ou un sac photo pour votre matériel photographique.
– Trekking dans le sable, avec quelles chaussures ?
J’ai réalisé tout le trek en chaussures de randonnée. Ça se fait et c’est très bien adapté pour les plateaux rocheux. Cependant pour la partie dune c’est un peu plus complexe. Le sable s’accumule dans les chaussures, compressent le pied et bonjour les ampoules ! J’ai été obligé d’enlever mes chaussures une bonne vingtaine de fois par jour. L’idéal ce sont les sandales de trek avec lesquelles le sable entre et sort sans trop gêner les pieds. Dans ce cas, il faut également porter des chaussettes. Un style top moumoute mais bon vous serez plus à l’aise et ça protège les pieds. De leur côté, les guides font le trek en tongs. Si vous avez l’habitude d’en porter souvent, c’est une bonne option. Par contre, il faut faire attention aux épines d’acacias que l’on trouve partout dans le sable.
– Excursion dans le désert, je mets quoi dans mon sac ?
- Des vêtements légers et amples en journée pour être à l’aise lors du trek et des fringues bien chaudes pour le soir car les nuits sont très fraîches. En hiver, une veste de montagne type coupe-vent et une polaire pour les soirées au coin du feu. Vous voyagez en pays musulman, respectez les us et coutumes des populations. On évite le mini short !
- Un duvet bien chaud car les températures peuvent descendre jusqu’à zéro pendant la nuit en hiver. Ne négligez pas la qualité.
- Des lunettes de soleil profilées pour le vélo ou la montagne. Si il faut protéger ses yeux du soleil, il faut aussi les préserver du vent et du sable. L’option du masque de ski n’est pas à proscrire lors des tempêtes de sable, j’ai regretté de ne pas y avoir pensé.
- Un chèche : c’est le chapeau local. Les guides vous montreront comment le mettre. Le chèche sert pour tout : protéger du soleil, du sable, du vent, du froid… c’est le top !
- De la crème soleil. Même quand le ciel est voilé, protégez-vous, les coups de soleil sont fréquents. On ne prend jamais assez soin de sa peau.
- Des pansements, des Compeed pour les ampoules. Au bout de plusieurs jours de marche, difficile de ne pas en avoir.
- Du sérum physiologique ou du collyre pour nettoyer les yeux pleins de sable.
- Des lingettes bio-dégradables pour se faire une toilette de chat ( à mettre dans un sachet plastique dans son sac pour les jeter plus tard pas dans la nature ! ).
- Du gel Hydro-alcoolique pour se laver les mains.
- De l’immodium, on est jamais à l’abri d’une tourista !
-
Des pastilles hydroklonazone ou micropur pour traiter l’eau
- Une lampe frontale pour se déplacer la nuit lors des bivouacs.
___ Cliché de Mauritanie : Le sable, dans son irrémédiable colonisation des terres, nous rappelle qu’ici, c’est la nature qui décide. Effacer la trace des hommes, tel semble être son but.
___ Cliché de Mauritanie : Un coffre en bois pour transporter le thé, les théières et les verres. Un coffre qui marque l’importance du breuvage dans la vie mauritanienne. Un trésor dont on se délecte à l’image de la Mauritanie.
Infos pratiques pour voyager en Mauritanie
– Climat :
En Mauritanie, le climat désertique est chaud et sec. Aux journées chaudes voire étouffantes de l’été se succèdent les nuits froides de l’hiver. De juin à août les températures atteignent facilement les 40 degrés quand de décembre à mars elles tournent autour de 29 degrés. L’hiver est la meilleure période pour voyager en Mauritanie même si la nuit il peut faire 0 degré. Pour faire un trek en Mauritanie, il faut privilégier les mois de janvier, février et mars. Car dès le printemps, les températures grimpent.
– Sable :
– Formalités :
– Sécurité :
– Vols :
– Décalage horaire :
– Devise :
– Prises électriques :
– Réseau téléphonique, internet :
– Pourboires :
– Mendicité :
– Les dangers du désert :
– Faune :
– Flore :
Le mot de la fin : Le désert de Mauritanie est un territoire unique, d’une rare photogénie.
Une surprise à tout instant. Et que dire de son peuple, si chaleureux, accueillant ! Il faut vivre la Mauritanie. Foncez !
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Retrouvez toutes les infos sur ce voyage en Mauritanie sur le site d’Allibert Trekking, ainsi que de nombreuses autres randonnées. Et pour plus de renseignements pour voyager en Mauritanie, rendez-vous sur le site de l’Office du tourisme. Ce voyage est le fruit d’un partenariat. Le choix du contenu éditorial de cet article nous revient.
Photos © Christophe Levet
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janvier 31, 2018, 10:58
Superbe article! Comme d’habitude vos photos sont une réelle invitation au voyage et à la photographie!
février 5, 2018, 10:58
Merci Samsha ! On est ravi si notre article te donne envie d’aller découvrir ce si beau pays ! 🙂
février 1, 2018, 9:37
Merci pour ce beau voyage de bon matin, une bonne dose de luminothérapie, qui donne envie d’évasion… <3
février 5, 2018, 11:04
Ha ha ! De rien, content d’avoir pu éclairer ta matinée d’un beau soleil mauritanien 😉
février 1, 2018, 11:09
Que dire? des clichés superbes et un reportage sublime, fourni et pro. Un livre en vue?
Un article à lire et à relire comme tous vos posts, prendre le temps de la lecture et de visionner chaque image à sa juste valeur.
Belle journée
flo
février 5, 2018, 11:11
Oh la la, merci Flo ! C’est trop gentil ! L’article est un peu long mais il y a tellement de paysages incroyables… On a eu envie de tout montrer !
février 1, 2018, 11:28
Magnifiques photos qui invitent à l’Evasion 🙂 merci pour cette superbe échappée
février 5, 2018, 11:14
Merci Ivy ! Le désert est fabuleux, on se sent tout de suite dépaysé ! Partante pour la Mauritanie ? Je suis sûr que ça te plairait ! 😉
février 1, 2018, 2:56
Les images sont magnifiques! C’est le désert tel qu’on le rêve! J’ai très envie de partir tout de suite!
février 5, 2018, 11:16
C’est tellement beau qu’on ne peut pas s’arrêter de photographier les paysages de Mauritanie ! A faire absolument ! 😉
février 1, 2018, 3:21
Les photos au grand angle sont vraiment sublimes et impressionnantes !
février 5, 2018, 11:17
Ca met bien avant l’immensité du désert ! On se sent vraiment tout petit là-bas ! 😉
février 1, 2018, 5:26
Vous venez vraiment de réaliser un article exceptionnel!
février 5, 2018, 11:18
Merciiii ! On a beaucoup bossé dessus, ça nous fait plaisir d’avoir de tels retours ! C’est un pays magnifique, il y a tellement à voir !
février 1, 2018, 6:11
Énorme ! Magnifique ! Y a presque trop de choses !
février 5, 2018, 11:19
Hi hi hi ! Oui, il est très long cet article, c’est vrai ! ^^ C’est trop beau la Mauritanie, impossible de faire plus court !!! 😉
février 1, 2018, 6:33
Quel beau voyage ! Je ne sais pas pourquoi mais les déserts m’attirent énormément…
Et la nuit sous les étoiles… quelle beauté !
février 5, 2018, 11:23
A faire alors, absolument ! Le désert de Mauritanie est magnifique, les panoramas sont exceptionnels ! Et dormir sous les étoiles c’est toujours chouette mais alors dans le désert c’est une expérience encore plus géniale !
février 1, 2018, 7:17
vos photos sont sublimes ! ça me rappelle tellement le Nord du Mali dans le désert des ifoghas… malheureusement pas accessible en ce moment. je suis contente de voir que des destinations s’ouvrent à nouveau dans ces endroits du monde.
février 5, 2018, 11:26
Oui, c’est vraiment géniale de voir à nouveau des destinations accessibles aux voyageurs. C’est chouette pour nous et tellement important pour les populations. J’espère qu’on pourra de nouveau découvrir le Mali, ce doit-être fabuleux ?
février 2, 2018, 4:19
Que dire ? Tout simplement magnifique ! Je mets enfin des images sur ce pays fascinant, qui semble ressembler parfois au Maroc, parfois à la Namibie !
La photo du bébé dromadaire est impressionnante, le désert ne pardonne pas, même envers ces animaux qui sont censés résister à sa dureté …
février 5, 2018, 11:36
Fascinant c’est le mot ! C’est vrai que c’est très proche du Maroc et que les dunes ont des petits airs de Namibie. Même si le sable est très clair et qu’il n’y a pas de grands animaux. On imagine les dromadaires résistants, totalement adaptés à la dureté des déserts. Ca montre vraiment la fragilité de la vie dans ces milieux qu’on trouve si beaux mais qui sont terriblement hostiles. Il a fait très froid cette nuit là, c’est sans doute la raison ! 🙁
février 3, 2018, 9:56
Ça fait tellement plaisir (et surtout pour les locaux) de savoir que les touristes peuvent enfin revenir.
Ces dunes sont si fascinantes et moi qui, j’avoue, n’avais que très peu de visuels en tête à l’évocation de la Mauritanie, grâce à vous, j’en sais beaucoup plus <3
février 5, 2018, 11:39
Mais oui c’est tellement chouette de voir cette destination s’ouvrir à nouveau au monde. C’est tellement important pour les populations, pour leur économie… Toujours positif de gagner un peu de terrain sur la peur ! 😉
février 3, 2018, 1:40
Wow ! Vos photos de désert sont superbes et font rêver d’évasion !
février 5, 2018, 11:40
Merci ! Une destination parfaite pour déconnecter, profiter des grands espaces et des paysages de folie !
février 3, 2018, 2:36
WOW, tellement bouleversant ce désert. C’est un type de climat que je n’ai pas encore testé. J’avais adoré votre article sur Oman, et sur la croisière en Egypte, ça me donne de plus envie de tenter cette partie du globe qui me semble toujours chatouilleuse, d’autant plus toute seule. Je ne serai pas rassurée d’y aller sans un ami (mâle). C’est bête mais c’est ainsi. Tout le reportage, la splendeur des photos, la justesse des mots, la précision des conseils et des tuyaux, tout ça est toujours très agréable et vraiment réussi. Ce blog est une mine d’or pour moi.
Merci d’envisager le voyage comme vous faites avec tant de « compassion ».
février 5, 2018, 11:51
Wahou, merci Ornella pour tes mots ! On a mis beaucoup de cœur à l’ouvrage alors ça nous touche vraiment ! La Mauritanie, Oman, l’Egypte… tellement de trésors à découvrir ! Je comprends tes inquiétudes de voyageuse en solo. Le mieux pour une première immersion, si ces pays te font rêver, c’est peut être d’envisager ces destinations à travers un voyage de groupe. Je suis plutôt du genre à avoir envie de liberté et finalement j’aime bien voyager avec d’autres personnes. Même si je ne les connais pas au départ c’est toujours l’occasion de belles rencontres.
février 7, 2018, 4:17
Mais quel beau voyage !!! Tout y est dans cet article : bien sûr toutes les informations pratiques, mais aussi des textes magnifiques et des photos qui viennent sublimer le tout… C’est une explosion de saveurs, entre toutes ces couleurs mélangées avec des photos en noir et blanc, des plans larges et des détails qui transforment le désert en de jolis motifs… Bravo pour ce travail colossal qui fait de cet article un joyau… Vous l’aurez compris, je suis conquise… Bon bah il ne me reste plus qu’à faire mes bagages, j’ai donc déjà le guide sous la main, ou le clavier 😀 !!!
février 12, 2018, 2:01
Que de compliments ! Merci beaucoup ! 🙂 Nous sommes enchantés que nos textes et photos te plaisent autant, on a beaucoup travaillé sur cette article alors avoir des commentaires tel que le tien c’est super motivant pour nous 🙂
février 18, 2018, 8:19
Merci pour cet article magnifique et passionnant…. j’adore vos images de désert, que ce soit à Oman, au Maroc ou ici en Mauritanie, vous avez une vraie affinité pour ces paysages exceptionnels….
avril 2, 2018, 4:22
Merci pour tes mots 🙂 C’est vrai que le désert est tellement inspirant…et photogénique !!!
février 27, 2018, 4:03
Les photos sont sublimes ! J’y ferais bien faire un séjour si seulement j’en avais l’occasion tellement le paysage est à couper le souffle. Aaah, la Mauritanie… un jour peut-être.
avril 2, 2018, 4:23
merci 🙂 Si vous avez l’occasion, n’hésitez pas une seconde, l’expérience est unique et ce désert sans fin est un vrai repos pour les yeux et l’âme.
mars 4, 2018, 12:37
Superbe ! J’espère voir tout ça un jour !
avril 2, 2018, 4:24
Oui c’est magnifique, à faire absolument si l’occasion se présente ! 🙂
mars 6, 2018, 4:35
Encore une fois, vos photos sont vraiment magnifiques, une véritable claque visuelle !
Merci de partager ces belles images avec nous.
avril 2, 2018, 4:25
Merci Alex et Clem 🙂 Pour nous, ça a été une véritable claque aussi, un lieu magique !!!
mars 15, 2018, 6:10
Les photos sont vraiment magnifiques et donnent envie de découvrir le pays. Mais quand on se rend sur le site des Affaires étrangères, ça refroidit un peu quand même. Dommage….
avril 2, 2018, 4:32
Merci 🙂 Je peux comprendre vos inquiétudes. Si le retour des voyageurs a été autorisé c’est que les endroits où se trouvent les randonnées encadrés par les tour opérators sont relativement safe. Nous avons eu pas mal de checkpoints avant notre arrivée ce qui était plutôt rassurant. Si on me propose d’y retourner demain, c’est sans hésiter que je repars visiter ce beau pays.
avril 16, 2018, 10:12
Des photos vraiment incroyables, bravo ! Ca donne envie !
mai 17, 2018, 10:18
je te remercie Karel ! j’ai eu la chance de visiter ce sublime pays, si tu as l’occasion n’hésites pas à y aller 🙂
mai 16, 2018, 11:56
Mauritanie me voila ☺.
Comme d’autres je n’avais pas pensé à cette destination, votre article m’a totalement convaincu.
Merci.
mai 21, 2018, 12:14
Ce récit et les photos sont vraiment saisissantes !! C’est ce que j’appelle une véritable aventure, vous êtes super courageux , bravo à vous!
Vous semblez avoir vécu des expériences incroyables qui doivent marquer une vie 🙂
juillet 27, 2018, 10:01
Merci beaucoup Julia ! oui c’était un sublime voyage 🙂 En effet chaque nouvelle destination est inspirante et marquante 🙂 Il suffit même d’une promenade pas loin de chez nous pour prendre du recul et vivre de belles expériences. Comme disait l’autre « Ce qui compte c’est le voyage, le chemin parcouru et non pas la destination » 🙂
juin 15, 2018, 12:27
Salut. Je ne suis pas trop fan de désert, normalement. Mais là, avec tes photos… Chapeau bas. J’ai bien envie d’y aller. Je ne me lasse jamais de lire et de relire ton article, et crois-moi, jusqu’à la fin !
juillet 27, 2018, 9:52
Merci Eric 🙂 Ravi que je t’ai donné envoie d’aller voir le désert 🙂
août 23, 2018, 2:27
Des clichés d’une rare beauté. On sent en chacune le mélange de poésie et de dureté de ces paysages infinis. Qu’on doit se sentir tout petit face à ces immensités !
août 24, 2018, 9:47
Merci 🙂 Oui ce voyage avec ces 100km de parcourus à pieds dans le désert, c’était une expérience incroyable, j’ai adoré ! Ca restera l’un des plus beaux treks que j’ai eu la chance de faire ! En effet quand on se retrouve face à ce désert sans fin, on se sent tout petit ! 🙂
novembre 17, 2018, 7:50
Votre reportage est passionnant: nous sommes des adeptes des déserts: Algérie, Libye, Egypte, Maroc….nous voulons absolument eviter les agences de voyages : nous avons toujours trouvés des agences locales qui nous ont menés hors des sentiers battus.
Est il possible de faire cela en Mauritanie? à pied?
Merci d’avance pour votre avis et réponse,
Valérie